On en entend de plus en plus parler sans savoir précisément de quoi il s’agit.
Le microbiote, c’est l’ensemble des bactéries qui colonisent nos intestins et composent notre flore intestinale.
Cela peut sembler à première vue inquiétant, et pourtant tous ces micro-organismes vivent en harmonie (en symbiose) et sont étroitement liés à notre santé.
Ils jouent de nombreux rôles et ont un impact sur :
Notre tube digestif est recouvert d’une paroi très étanche, qui joue un rôle de filtre permettant le passage et l’assimilation des nutriments, vitamines, minéraux et oligo-éléments, tout en empêchant l’accès à des éléments indésirables.
Mais il arrive que la paroi devienne poreuse… elle a alors du mal à jouer sa fonction de barrière protectrice. Des germes pathogènes vont alors s’immiscer dans les intestins et certaines bactéries vont sécréter des toxines qui vont remonter jusqu’à nos organes. Notre système immunitaire peut alors devenir moins performant.
La fonction barrière de l’intestin ne suffit pas à avoir un microbiote en bonne santé. Les variétés et la qualité des bactéries qui colonisent nos intestins vont également beaucoup influencer notre santé physique et même notre bien-être psychique.
On parle souvent de notre microbiote comme de notre deuxième cerveau. Nos intestins comptent près de 200 000 neurones qui communiquent et interagissent très fréquemment avec ceux du cerveau via le nerf vague.
Enfin, c’est dans le microbiote que vont être synthétisées certaines vitamines (B12, D et K) ou certains acides gras, tous essentiels à notre bonne santé.
Mais pour toutes ces fonctions, il est nécessaire d’avoir une bonne flore intestinale, sans quoi on parle de dysbiose intestinale avec de nombreuses répercussions en cascade.
Notre flore intestinale compte pas moins de 100 000 milliards de bactéries. Si un tiers sont communes à tous les individus, chacun a une flore intestinale qui lui est propre. Elle va dépendre de notre environnement, de ce qu’on met dans notre assiette, de notre niveau d’activité physique, de stress et de la qualité de notre sommeil.
Tout commence à la naissance où le microbiote du nouveau-né est ensemencé des bactéries de sa mère lors de l’accouchement et des tétées. Le nombre et la qualité des bactéries vont ensuite s’enrichir progressivement tout au long de la vie. Une bonne diversification alimentaire pendant l’enfance et durant toute la vie permet, à l’âge adulte, d’avoir près de 500 espèces de bactéries différentes, signes d’un microbiote de bonne qualité.
Idéalement, nous avons besoin d’environ 30 g de fibres par jour. Plus nous puisons généreusement dans les différents types végétaux en variant les sources tout au long de la semaine, plus les bactéries de nos intestins trouveront nourriture à leur goût et leurs besoins. Il en découlera un effet très positif sur la qualité de notre microbiote.
C’est le terme utilisé pour parler de la perte d’équilibre de notre flore intestinale. Les dysbioses sont malheureusement assez fréquentes et sont multifactorielles.
Le stress, la prise de médicaments vont venir appauvrir le microbiote, notamment la prise d’antibiotiques, d’antihistaminiques, de statines...
Notre alimentation, si elle est pauvre en nutriments et micro-nutriments va, elle aussi, beaucoup influencer la qualité de notre flore intestinale. Nos modes de vie modernes nous amènent, bien souvent par manque de temps ou par perte de savoir-faire, à nous tourner vers des aliments prêts à manger, qui peuvent avoir des effets dévastateurs sur notre santé intestinale.
Ces aliments ne vont apporter ni les bonnes bactéries, ni la nourriture essentielle à leur survie et peuvent même laisser place aux bactéries pathogènes.
Ces éléments indésirables dans notre alimentation sont responsables de la dégradation progressive de la couche de mucus qui sert de barrière protectrice, laissant la possibilité à des germes pathogènes de prendre place plus facilement dans notre microbiote.
Cela peut se traduire par des inflammations de l’intestin, un syndrome de l’intestin irritable, des intolérances alimentaires, des allergies alimentaires ou non, mais aussi des inflammations à distance de l’intestin dans les articulations ou notre système nerveux, avec l’apparition de plus en plus fréquente de fibromyalgies et, pour la sphère psychique, la survenue de troubles de l’attention, d’irritabilité, d’anxiété voire de dépression ou de maladies neuro-dégénératives.
Vous l’aurez compris, notre microbiote intestinal est au carrefour de nombreuses fonctions de l’organisme et il est essentiel de le chouchouter pour prendre soin de notre santé.
Avec un tiers des adultes touchés par l’hypertension, cette maladie, qui se classe au 1er rang des maladies chroniques, est un véritable fléau.
Elle correspond à une pression trop élevée dans nos artères. À partir de 14, c’est déjà le signe d’une tension un peu élevée qu’il faut surveiller de près. Au-delà de 16, on parle d’hypertension.
Cette maladie silencieuse s’installe progressivement sans symptômes apparents.
Entre les longues soirées d’été et les petits plaisirs, les vacances nous ont invités à lâcher prise.
Pour une rentrée du bon pied, il est temps de reprendre une bonne hygiène de vie.
Vous avez besoin d’un peu d’aide pour une reprise à la fois sereine et pleine de vitalité ? Voici quelques pistes…
Nous consacrons près d’1/3 de notre vie à dormir… et ce n’est pas du temps perdu !
Même sans bouger ou presque, notre organisme est très actif pendant notre sommeil.
Selon notre âge et le fait d’être petit ou gros dormeur, notre temps de sommeil se compose de 3 à 6 cycles d’1 à 2 heures, au cours desquels notre corps récupère de la fatigue accumulée dans la journée, se répare (cicatrisation de la peau, des muscles, des tendons), classe et mémorise de nouveaux apprentissages, digère, régule son appétit.