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Le 24 avril 2024 - par Le Ralliement

Le rôle de l'alimentation sur le sentiment de bonheur et de bien-être

Notre alimentation est souvent au cœur de nos vies et de nos conversations… et quelles que soient nos origines, elle est un langage universel qui suscite bien des émotions ! 

Si elle a pour vocation première de nous nourrir en apaisant notre faim, elle peut avoir tout une symbolique et nous sons dire que notre alimentation participe à notre bonheur. 

Il n’est pas si fréquent de l’aborder sous cet angle, et pourtant, à la réflexion, notre alimentation est symbole de plaisir, de gourmandise, de convivialité et de partage. 

Au-delà du besoin physiologique à satisfaire, manger est donc un acte à la fois sociétal, émotionnel, parfois engagé, qui contribue à notre bonheur ! 

repas convivial

LA RECHERCHE DE CONVIVIALITÉ 

Quoi de plus agréable que de se retrouver en famille ou entre amis autour d’une table pour partager un repas… Alors que notre mode de vie actuel nous amène à être plus souvent confrontés à la solitude, à communiquer virtuellement par mail ou sms, à manger plus fréquemment seul sur le pouce, dans la rue ou devant un écran, ces moments de partage sont plus qu’essentiels. Ils permettent de redonner du sens à notre alimentation et de renouer ou créer du lien avec ceux que l’on aime. 

Chacun sait que lorsque l’on est privé de convivialité, cela crée un véritable manque qui pousse bien souvent à se réfugier dans la consommation de nourriture. 

Nous nous souvenons tous de la période de Covid qui, par la force des choses, nous éloignait les uns des autres… On a rapidement imaginé des stratégies pour se retrouver en visio au moment de l’apéritif ! La preuve que le partage nous tient tant à cœur et fait partie intégrante de nos repas.  

Que ce soit le week-end avec des amis ou au quotidien en famille avec ses enfants, les repas sont l’occasion de créer du lien, se raconter nos journées et partager des instants de vie. Ils font partie de notre construction individuelle et de celle des enfants qu’il est préférable de ne pas faire manger séparément afin de renforcer leur appartenance au cercle familial. Le temps d’échange au cours des repas est un moment privilégié pour favoriser leur épanouissement personnel.  

C’est pour toutes ces raisons que les Compagnons du Devoir ont toujours placé les repas, pris en commun en salle à manger et à une heure fixe pour tous, au centre de la vie en communauté des jeunes en formation sur le Tour de France. 

LA MADELEINE DE PROUST 

ertains souvenirs d’enfance sont ancrés dans notre mémoire… Un parfum ou un goût qui ressurgit nous procure toujours beaucoup d’émotions. Voilà pourquoi nous sommes si attachés aux souvenirs qui nous permettent de nous replonger dans des instants de bonheurs partagés. 

Les recettes de famille sont aussi l’occasion de transmettre nos valeurs et notre histoire aux plus jeunes et renforcent les liens entre générations. 

Continuer à cuisiner pour sa famille, ses enfants, ses amis, c’est donc raconter une histoire, notre histoire, en dire davantage sur notre identité et nos valeurs, et cette transmission nous fait du bien. 

L’alimentation permet aussi parfois de partir à la découverte de nouvelles identités culinaires, ce qui aide aussi à s’imprégner et comprendre des cultures différentes de la nôtre. On peut faire passer beaucoup de messages et d’émotions à travers la cuisine.  

UN ACTE ENGAGE 

Avez-vous remarqué comme le fait de préparer un repas à partir d’aliments achetés au marché ou à la ferme génère toujours plus d’enthousiasme que lorsqu’on fait ses courses en supermarché ? 

Oui… se promener au marché, humer les bonnes odeurs, créer du lien avec les producteurs ou les agriculteurs permet de mieux comprendre l’origine de ce qu’on met dans l’assiette. 

Cela nous fait aussi cuisiner différemment, avec plus de respect des produits dont on connaît l’origine et le travail nécessaire en amont. On mange généralement beaucoup plus en pleine conscience, ce qui donne immédiatement de meilleures saveurs à nos plats et plus de plaisir à manger. 

LES ALIMENTS DE LA BONNE HUMEUR 

Nous mettre à table procure bien souvent une satisfaction non dissimulable, mais tous les aliments n’auront pas le même impact à long terme sur notre humeur… 

A première vue, cela peut sembler surprenant, mais notre modèle alimentaire influence notre humeur et notre mental. 

Afin de favoriser la bonne humeur, il est important de prendre soin de notre cerveau : 

  • On peut ainsi valoriser les aliments sources d’oméga 3, notamment ceux d’origine animale, riches en DHA (acide docosahexaénoïque), un acide gras qui protège les cellules du cerveau et qu’il est particulièrement recommandé de consommer pour éviter les troubles de l’humeur ou la dépression. Les petits poissons gras comme la sardine, le maquereau, le hareng ou les filets d’anchois sont ainsi les alliés de notre bien-être mental tout comme le foie de morue et les œufs de filières oméga 3 (tel que Bleu Blanc Cœur). 
  • On met l’accent sur les aliments qui stimulent la production de sérotonine : le chocolat noir (de préférence à plus de 70 % de cacao), les noix, noisettes et amandes, les aliments riches en vitamines du groupe B, et plus particulièrement les céréales complètes et les légumineuses. 
  • On pense aussi aux apports en magnésium pour limiter le stress et l’anxiété : les céréales complètes, les légumineuses et les graines oléagineuses en regorgent. C’est également le cas des coquillages et crustacés, des épinards, de la banane ou du chocolat. 
  • On privilégie une alimentation haute en couleurs : les fruits et légumes très colorés sont riches en caroténoïdes. Une assiette colorée est toujours plus agréable à manger, et les aliments comme la pastèque, les épinards, les petits pois, le persil, les courgettes, les endives, les poireaux, les choux, les salades, et certaines épices comme le poivre ou le paprika sont riches en lutéine qui a des effets positifs sur notre bonne humeur. 

De nombreuses études ont également mis en lumière le lien entre l’intestin et le cerveau qui, par l’intermédiaire du nerf vague, sont en dialogue permanent. La qualité de notre microbiote va ainsi influencer celle de notre humeur. 

Il est donc essentiel d’entretenir notre flore intestinale avec : 

  • Une alimentation riche en fibres prébiotiques : des fruits et légumes, des légumineuses, des amandes, noix ou autres graines oléagineuses, des céréales complètes. 
  • Une alimentation source de probiotiques : des yaourts, du fromage, du kéfir, du kombucha, du chou fermenté, du vinaigre, de la chicorée ou du miso (soja fermenté). 

A l’inverse, une alimentation riche en produits raffinés, en graisses saturées, pauvre en micronutriments, ultra-transformée et avec des additifs alimentaires va favoriser les dysbioses (déséquilibres du microbiote), et le résultat se fera rapidement ressentir sur notre état d’humeur. Il est donc préférable de limiter la consommation de ces produits qui, même s’ils procurent un plaisir immédiat, vont véritablement impacter notre état émotionnel et favoriser les troubles de l’humeur et les états dépressifs. 

Vous l’aurez compris, la recette de la bonne humeur passe aussi par des aliments bruts à cuisiner, de bons apports en végétaux, des aliments fermentés et des petits poissons gras que l’on savoure en compagnie de ceux qu’on aime, car la bonne humeur se cultive et se partage autour d’une table !  

Article rédigé par @MonAssietteEtMoi
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